Témoignages

Au début de l’année 2015, après avoir travaillé 6 ans dans le secteur social, j’ai eu besoin de changement. En me renseignant sur les formations professionnelles en lien avec la musique, j’ai appris l’existence du CFMI. La formation présentée et le métier de musicienne intervenants étaient exactement ce que je cherchais : un moyen pour moi de continuer d’œuvrer pour le lien social, tout en pouvant jouer de la musique toute la journée !

 

La formation a été au-delà de mes attentes, notamment du point de vue de la pratique artistique. J’ai vraiment appris à être à l’aise en toutes circonstances avec mon violon, j’ai développé ma technique vocale, j’ai appris à jouer de la guitare et à m’accompagner pendant que je chante, j’y ai découvert l’écriture de chanson. Les opportunités de stage m’ont également permis d’accéder à des univers que je ne connaissais pas, mais dans lesquels je me suis reconnue (interventions en milieu carcéral, stages auprès de structures du spectacle vivant).

 

Après ma sortie du CFMI en 2017, j’ai travaillé auprès de nombreuses structures de Marseille et sa région, sur des projets très variés. Je travaillais à temps plein et j’ai eu l’honneur de pouvoir accompagner de nombreuses et nombreux jeunes et adultes qui ne se pensaient pas musiciennes et musiciens dans leur pratique musicale.

 

En octobre 2020, je suis partie en voyage 2 ans au Canada. Au cours de ce séjour, j’ai occupé des postes en lien avec l’éducation et la culture, mais j’y ai surtout développé mon projet artistique personnel d’autrice-compositrice-interprète. Tout ceci n’aurait pas été possible sans ma formation au CFMI.

 

Aujourd’hui, de retour à Marseille, j’hésite entre plusieurs casquettes. Chaque intervention auprès du publics est une expérience unique et enrichissante, mais cela demande beaucoup d’énergie et d’organisation. Les missions de coordination et de médiation culturelle permettent plus de stabilité, mais n’offrent pas la même expérience humaine. Dans tous les cas, elles contribuent à l’éducation populaire et au droit à la culture pour tous et c’est peut-être ça le plus gros défi : faire le tri entre les multiples opportunités qu’offrent la formation et de métier de musicienne intervenante.

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J'ai commencé par faire des études puis travailler dans le génie civil, mais ma passion pour la musique m'a poussé à changer de voie et mon envie de partager ma passion à différents publics m'a amené à m'inscrire au CFMI d'Aix-en-Provence en 2017. Entre temps j'ai obtenu un DEM d'analyse spécialisée en 2016 et de basson en 2017 au Conservatoire d'Avignon. Avec le DUMI, j'ai aujourd'hui la possibilité de partager et d'enseigner la musique depuis bientôt 4 ans, actuellement j'ai des élèves de 2 à 70 ans!

J'interviens notamment avec des touts petits en éveil musical, en écoles primaires et en instituts médico-éducatifs avec des personnes en situation de handicap. J'ai aussi intégré en 2021 le dispositif d'orchestre social Démos sur Avignon en tant que professeur de basson/dumiste.

J'espère très vite pouvoir transmettre la musique avec de nouveaux publics.

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J’ai travaillé comme assistante sociale pendant 25 ans. J’ai toujours eu un attrait particulier pour la culture en général et j’ai pratiqué la musique toute ma vie, mais je n’avais jamais imaginé en faire mon métier. À 50 ans, un moment est venu où je me suis trouvée dans la nécessité de changer de métier. J’ai d’abord fait une licence de musicologie, puis j’ai découvert le métier de musicien intervenant.

Au CFMI d’Aix-en-Provence, j’ai trouvé tout de suite ma place dans une promo de musiciens très différents les uns des autres mais réunis par la même passion. La graine de musicienne qui était en moi a grandi et s’est épanouie. L’équipe enseignante nous a transmis avec beaucoup de bienveillance tous les outils permettant de mener à bien des activités musicales adaptées à un public et un projet spécifiques.

Je suis maintenant musicienne intervenante et je ne cesse d’apprendre. J’adore ce métier et je ne peux plus imaginer en exercer un autre !

 

Sylvie

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Après une enfance passée au conservatoire en allant jusqu'à intégrer une classe CHAM au collège, je n'ai pas apprécié le cursus proposé au cycle 3 du conservatoire et j'ai donc arrêté le classique à 14 ans. Après des études supérieures d'Ingénieur, j'ai progressivement repris goût à la musique en abordant le répertoire des musiques traditionnelles et improvisées. Un séjour prolongé de 6 ans en Amérique du Sud en tant que musicien m'a permis d'étudier de nombreuses cultures musicales. A mon retour en France, j'ai décidé de me former en pédagogie d'enseignement et c'est en parlant avec des anciens professeurs de musique que j'ai connu le CFMI d'Aix-en-Provence. 

Ces 2 années d'études ont été très intenses, de par le programme éclectique qui nous oblige à sortir de notre zone de confort. J'ai pu y développer de solides compétences en technique vocale, pédagogie de groupe, MAO et surtout une pédagogie de l'apprentissage par la création. Les intervenants sont d'une grande qualité et sont tous actifs dans la région, ce qui permet d'avoir un retour précis sur notre futur dans le métier. L'unique critique que j'ai envers cette formation est qu'il serait peut-être plus intéressant de creuser les spécialités de chaque étudiant, ceci éviterait probablement une dépense d'énergie inutile dans certaines matières qui seront inutiles à certains profils.

Les possibilités de travail après le DUMI sont grandes, il faudra faire son choix en fonction de ses préférences. Les temps pleins en tant que Musicien Intervenant font légion si l'on est près à se déplacer sur le territoire. Après une découverte des dispositifs Orchestre à l'École et DEMOS en deuxième année, j'ai décidé de chercher du travail dans ces dispositifs et fait maintenant partie de DEMOS Marseille en tant qu'intervenant clarinettiste ainsi que responsable pédagogique. J'ai également gardé un lien avec le chant à l'école, cœur de métier du MI en travaillant pour Musicatreize au sein d'une école. Par choix, je n'ai pas cherché d'autre travail car je souhaite réserver une partie de mon temps à ma vie artistique professionnelle. 

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Baignée dans la musique depuis l’enfance, j’ai suivi pendant dix ans des cours de piano dans une école de musique associative. J’ai aussi longtemps pris des cours de chant où en parallèle je me produisais sur scène.

Après avoir obtenu une licence en Sciences de l’éducation, j’ai découvert par hasard la formation au métier de Musicien Intervenant ; qui alliait ma passion pour la musique et la pédagogie.

Mes deux années passées au CFMI m’ont étaient grandement bénéfiques autant sur le plan artistique comme sur le plan personnel. Cela a développé ma curiosité, ma créativité et une meilleure confiance en moi. C’est une formation pluridisciplinaire qui allie : chant, instruments, expression corporelle, théâtre, stages pratiques…

Dès l’obtention de mon diplôme de Musicien Intervenant, en juillet 2022, j’ai postulé à la Cité des Arts de Montpellier où ma candidature a été retenue. Je suis maintenant salariée, employée par la Métropole sur un poste à temps complet (20h). Grâce aux nombreux bagages que j’ai acquis au CFMI, je m’épanouis de jour en jour dans ce métier-passion.

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Après une carrière dans le commerce, je décide d’une reconversion professionnelle à l’âge de 40 ans. Je me remets à niveau dans ma pratique du piano et en formation musicale, puis j’intègre le CFMI.

Je suis recrutée sur un poste à temps plein de musicienne intervenante au sein d’un Conservatoire à Rayonnement Intercommunal dès l’obtention du dumi.

Je suis titularisée par voie de concours quelques années plus tard, j’ai en charge la coordination du département Musiciens Intervenants.

Aujourd’hui je souhaite me mettre à niveau dans la discipline de direction d’orchestre, qui est un prérequis pour passer le concours de Professeur d’Enseignement Artistique chargé de direction de conservatoire.

Plus j’avance dans ma carrière, et plus je constate l’énorme richesse qui nous est transmise sur ces deux années de formation. J’ai mis à profit absolument tous les enseignements, tout m’a été nécessaire, et jamais je ne me suis retrouvée sans ressources face à une situation pédagogique inédite. Et cette expérience de travail en microcosme entre étudiants, où l’on apprend à collaborer, à s’affirmer ou à s’adapter, qui peut être aussi bien passionnante que frustrante selon les contraintes, donne tous les atouts relationnels qui seront mis en jeu dans le travail de partenariat indissociable du métier de musicien intervenant.

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Une des plus belles étapes que j’ai traversé dans ma vie c’est mon passage par le CFMI d’Aix en Provence. Un PAS-SAGE transformateur et alchimique.

Transformateur car ma vie après ça n’a plus jamais été la même ; et alchimique car la substance humaine que j’étais à l’époque a été profondément bouleversée par la lumière, l’intelligence et l’amour du corps enseignant et de mes camarades de promotion que je garde dans mon cœur à tout jamais.

Quand j’ai décidé de faire ce petit pas toutes les portes se sont ouvertes une après l’autre d’un coup. J’ai obtenu l’aide du Fongecif pour financer la formation et ils m’ont même donné un salaire pour étudier la première année. Dans la deuxième année j’ai épuisé tout ce qui me restait de mon chômage.

Herman Hesse dit dans son livre Demian « L’oiseau cherche à se dégager de l’œuf. L’œuf est le monde. Celui qui veut naître doit détruire un monde »

J’ai choisi de détruire mon monde à 40 ans en 2012. Un monde où je ne vivais pas de la musique et je n’étais pas heureux, enchaînant les petits boulots dans un hôtel, dans les remontées mécaniques de Pra loup et dans la vallée de l’Ubaye dans les Alpes de Haute Provence, un monde sans dessein, sans but, où la vie passait et les jours ressemblaient les uns aux autres dans une boucle temporelle monotone et sans joie comme « Le désert des tartares. ».

Quand j’ai pris connaissance du métier de musicien intervenant, une force surnaturelle m’a dit que c’était cela que je devais faire quitte à tout chambouler dans ma vie et changer de ville et de région. C’était écrit dans les lignes de mon destin ; je devais faire ces 2 années d’études et obtenir coûte que coûte le précieux diplôme.

Musicien intervenant ce n’est pas un métier facile car il faut énormément donner de soi, de sa vie physique et psychique. Après le CFMI c’est une autre école qui commence ; celle de la vie où il faut apprendre à donner et à recevoir, c’est une sorte d’apostolat et un travail noble qu’il faut sentir dans son cœur ; un travail que je fais depuis 10 ans déjà.

Aujourd’hui je suis salarié en CDI pour une association (Musiphiles, Le Moulin des Sittelles) et pour le Conservatoire de Castres dans le Tarn. Je suis professeur de musique sur 8 écoles où je forme les élèves depuis la petite section jusqu’au CM2. Cela fait plus de 500 enfants par semaine. Ces enfants, arrivés au CM2, ont tous un bagage musical pour la vie, ils savent chanter juste et n’oublieront jamais leur école primaire et l’importance de la musique.

Pendant 8 ans j’ai travaillé dans les écoles tout en assurant en même temps la direction de 3 chœurs et les interventions hebdomadaires dans les crèches et le milieu du handicap. Depuis 2 ans j’ai choisi de m’occuper seulement des écoles. Le diplôme nous ouvre beaucoup de portes mais il faut penser à bien gérer ses énergies.

Le CDI m’a permis de m’acheter une maison à la campagne ou j’habite avec ma femme, mes 4 chiens, mes trois chats, mes 4 poules et mes 2 moutons de Ouessant; j’ai mon potager et un puit pour l’arroser. C’est la vie que j’ai voulu avoir et celle pour laquelle je me suis battu.

Je n’oublierai jamais un de ces jours de découragement en deuxième année quand j’ai demandé à la grande Maïté si elle croyait que ce métier était fait pour moi et elle m’a répondu en me regardant dans les yeux :  «J’en suis persuadée, sans aucun doute.» 

Merci au CFMI d’Aix en Provence et longue vie à la formation de futurs professeurs de musique.

Ignacio Agote

 

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Après avoir obtenu une licence en Sciences et Humanités, je suis rentré au Conservatoire d’Aix-en-Provence en Musiques Actuelles et Chanson Française en 2016. Après deux ans là-bas, je suis rentré au CFMI d’Aix sous les conseils de Pierre Gueyrard.

Je travaillais déjà avec les enfants sur des séjours artistiques et musicaux depuis mes 19 ans, et je cherchais une formation pour me professionnaliser dans les interventions en musique en milieu scolaire.

Le CFMI m’a apporté une richesse extraordinaire, que ça soit musicale, pédagogique, et des rencontres inspirantes. La passion et la rigueur de ses formateurs et de son administration m’ont motivé de telle sorte que j’ai commencé à trouver ce que je voulais vraiment faire.

Après avoir validé mon diplôme en Juin 2020, j’ai été recruté par la mairie de Villeneuve-lès-Avignon en Août 2020, en tant que contractuel à temps plein (20h/semaine).

J’interviens dans 5 écoles (3 maternelles, 2 élémentaires) à raison de 26 classes par semaine. J’ai rapidement bénéficié du soutien de mes supérieurs, ainsi que de mes collègues de travail, et je ressens un véritable accomplissement à réaliser des projets avec mes élèves et leurs enseignants.

Je travaille toujours dans le même cadre d’emploi à Villeneuve, tout en menant des activités artistiques (groupe de musique “Fauzene”, et réalisations personnelles), et tout en cherchant à intervenir comme formateur en création de chanson pour les enfants et les adultes.

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Je travaillais depuis quelques années en tant qu’éducateur sportif, tout en ayant une pratique musicale active.

Je suis allé aux journées portes ouvertes du CFMI, avant de me présenter aux tests d’entrée.

Cette formation très riche m’a permis d’approfondir ma culture musicale et de progresser dans ma pratique instrumentale et pédagogique ; cela grâce à la qualité de l’enseignement ainsi qu’à l’équipe des permanents qui assure le suivi des étudiants.

J’ai pu progresser grâce aux nombreux stages et projets musicaux proposés (musique à l’hôpital, musique des balkans, orchestre à l’école, etc.)

Enfin, ces 2 années au CFMI m’ont permis de bénéficier d’un réseau qui m’a été très utile une fois mon Dumi obtenu.

Je suis actuellement employé à temps plein dans un conservatoire de musique ; j’interviens dans les écoles de la commune et je suis en charge de l’éveil musical ainsi que d’ateliers musicaux pour adultes en situation de handicap.

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